El-Milia Ville
La police est intervenue, avant-hier matin, au CEM Beghidja Ahmed, non loin du centre-ville d’El Milia, pour ouvrir une enquête sur les tenants et aboutissants d’une affaire qui, pour le moins qu’on puisse dire, a bouleversé élèves et personnel enseignant.
Le gardien de l’établissement a découvert, avec stupeur, à son arrivée, le matin, un chien égorgé et suspendu à un poteau électrique sur lequel on a placé le drapeau national. La consternation ne s’est pas arrêtée là, puisque deux autres chiens, dont les gorges ont été tranchées de la même manière, ont été retrouvés jetés au seuil du portail du CEM. A leurs arrivée, les élèves, tout comme ceux qui ont emprunté la route Boulakirba Zidane, ont été attirés par une mare de sang sur le trottoir qui a soulevé moult interrogations.
Certains ont tout bonnement cru à un crime avant que le pot aux roses ne soit découvert, ce qui n’a pas manqué de plonger dans l’indignation et l’incompréhension tout ceux qui ont pris connaissance d’un tel acte. A-t-on voulu porter atteinte à l’emblème national ou simplement est-ce le fait de désœuvrés ? ces pauvres bêtes n’ont pas mérité un tel supplice.